dimanche 18 septembre 2011

Tram (ouais !) des Balkans

Une contrebasse, une batterie, un violon, un accordéon, une clarinette, le Tram des Balkans est en marche. Ce groupe né en 2000 sort son 2ème album et prépare une tournée dont j'ai eu un avant-goût d'une petite heure.
Alors, déjà, OUI, ça fait Europe de l'Est, parce que, comme les gars du groupe le disent eux-mêmes, dès qu'on met ensemble un violon, des cuivres et un accordéon, on y est presque, "là-bas". Ajoutez à cela des paroles en simili-bulgare, un petit côté festif-forain, et le tour est joué.



Sauf que ces cinq-là sont bien de chez nous, mais qu'ils sont mus par une passion pour cette musique balkanique qu'ils veulent faire partager, en la mêlant à des influences diverses. Du coup, ça jazze, ça swingue, ça émeut même...
Quoi qu'on dise, le violon et l'accordéon, ça peut être très nostalgique. Certains morceaux, d'une belle mélancolie assumée, soulignent un étonnant travail des voix, que l'on prend du coup plaisir à reconnaître aussi dans des morceaux plus "fanfare".
Ce concert m'a souvent évoqué Debout sur le Zinc, surtout les instrumentaux, mais aussi les voix, les ambiances... Au final, de chouettes harmonies, un savant mélange de festif et de mélancolique.
Sans hésiter, je partirais bien avec eux "danser le swing à Zagreb" !


samedi 10 septembre 2011

Sortez-les, sortez-les, sortez-les... Petits Mouchoirs !

Depuis des mois que ce DVD me passe entre les mains, j'ai décidé de l'emmener un soir à la maison, assurée, naïve que je suis, de passer une bonne soirée. Bon, au bout d'une heure de film, je paniquais en constatant sur le boîtier qu'il me restait près d'1h30 à supporter...
Alors, soyons clair(e), ce n'est pas vraiment que je n'ai pas aimé. Au contraire, j'ai passé de très bons moments, surtout grâce à François Cluzet (fascinant en parano qui pète les plombs, proche de ses grands moments dans le génialissime Les Apprentis) et à sa femme, Valérie Bonneton (parfaite en épouse hystérique mais sensée). En gros, j'ai aimé tous les moments méchants, mesquins, cinglés, et quand l'ostréiculteur Jean-Louis a commencé à montrer son vrai visage de vieux moralisateur, j'ai senti que le film dérapait. Et ce qui aurait pu être un bon-moyen-film-divertissant est devenu un bof-moralisateur-film-pleurnichard. Dommage dommage...
Mais bon sang, on n'est plus capable de montrer des gens normaux, qui se déchirent, qui vivent leurs petites et grandes peines sans tomber dans le mièvre ? Ou alors c'est moi qui refuse obstinément de me faire embarquer dans ce genre de trucs, car je ne manque jamais de trouver les procédés du genre "ouh là là comme on a été égoïstes, on s'en rend compte tout à coup et on va tout changer mais bien vous faire chialer avant sur vos canapés" extrêmement... lassants. Voilà, bref, ces Petits Mouchoirs m'ont agacée. Je vais aller me mater Trainspotting, tiens !